Deux seuls moyens existent pour changer les choses : voter autrement ou s’engager en politique. J’engage ceux qui me lisent à faire la première chose en votant pour les Engagés et je m’engage à faire la seconde…
Pourquoi
je m’engage en politique ?
Depuis 40 ans, j’entends des gens se plaindre de notre système politique et de notre personnel politique, mais nous élisons ceux qui nous gouvernent. Deux seuls moyens existent pour changer les choses : voter autrement ou s’engager en politique. J’engage ceux qui me lisent à faire la première chose en votant pour les Engagés et je m’engage à faire la seconde…
Si j'entre en politique à plus de 60 ans, ce n’est pas pour y faire carrière, c’est plutôt pour mettre au service de tous une vie passée et présente dans le monde de l’entreprise et de la société civile.
Entrer en politique est en fait une vraie remise en question personnelle où je renonce à des activités professionnelles que j'appréciais, où je bouscule la vie familiale, bref, où je quitte ma zone de confort… Cela demande une forme de courage, le courage de changer.
Pourquoi
les Engagés ?
C’est ce courage de changer des Engagés qui est entré en résonance avec le mien. Cela fait quelques années en effet que j’observe le profond travail de remise en cause d’un mouvement politique dont l’avatar précédent avait fait son temps. J’ai observé avec intérêt ce travail de réinvention où une nouvelle génération a décidé de jeter les vieux oripeaux et de s’affranchir de modèles et de figures du passé.
Les Engagés ont décidé de faire du neuf avec… du neuf ! Le neuf d’une génération politique qui n’a guère plus de 35 ans, mais aussi le neuf de ceux qui entrent en campagne après une vie de 35 ans hors de la politique.
Ce processus sérieux a aussi mené à renoncer à la référence explicite aux valeurs chrétiennes, ce qui ne manquait pas de courage. Il a également mené à changer de nom, opération qui aurait pu n’être que cosmétique si le choix du nom ne montrait pas précisément une volonté de baser l’action, non sur une idéologie ou une tradition, mais bien sur une attitude que je crois très noble : réfléchir, puis agir au profit de la collectivité sous toutes ses formes. S’engager…
Quelle est ma philosophie d’action politique ?
Je souhaite, au-delà de la technicité des dossiers et de leurs particularités, baser mon action sur quelques principes simples : être de bon compte, être de bon sens, être de bonne foi et être de bon goût.
Être de bon compte
Comprendre les mouvements de nos sociétés en les mesurant et en les analysant, appréhender les grandes évolutions de long terme qui s’avancent parfois masquées, maîtriser les déficits financiers et les déséquilibres environnementaux qui obèrent le niveau de vie et la vie tout court des générations à venir : tels sont des enjeux vitaux pour une société qui ne refuse pas de voir, ni d’entendre.
Être de bon sens
Notre monde complexe n’a pas besoin qu’on en rajoute en termes de complication. Simplifier, rationaliser, tester avant de s’engager, s’assurer que les mesures soient mises en œuvre et que leurs effets soient mesurés sont des marqueurs d’un professionnalisme encore trop absent, sans pour autant brider l’innovation dont la puissance publique a bien besoin.
Être de bonne foi
Jaurès disait : Le courage, c’est de chercher la vérité et la dire. C’est ne pas se renier dès qu’un avantage immédiat semble à portée de main. C’est garder à l’esprit l’objectif, mais sans penser que le chemin pour y arriver n’a pas d’importance. Tous les chemins ne se valent pas. La vérité nous oblige mais nous libère.
Être de bon goût
Il y a de nombreuses manières de faire de la politique, mais une seule mérite le respect. Elle consiste à se battre pour ses idées, mais aussi à laisser l’autre exprimer les siennes. Elle consiste aussi à ne pas travestir la position de l’autre. Et à ne pas attaquer sa personne, ni celle de tous ceux qui essaient de rendre compte objectivement des débats et des enjeux.
Qu’est-ce pour moi qu’être Engagé ?
Comme Engagé, je suis à la fois libéral, social et écologique. Ce n’est pas une pirouette visant le grand écart, c’est plutôt la conviction que ces grands courants politiques ne sont pas mutuellement exclusifs, mais s’enrichissent mutuellement à condition de pouvoir en faire la synthèse.
Être Engagé, c’est être au confluent de ces trois grandes traditions politiques qui se fondent sur la liberté, la solidarité et le respect de notre maison commune.
Parce que conjointement poursuivies, elles se renforcent, il est impératif de ne pas les laisser aux mains de ceux qui n’en mettent qu’une seule en avant au mépris des autres.
Être Engagé, c’est croire qu’une position au centre rend plus stable nos sociétés qui filent aux extrêmes dans un chaos qui s’accroît.